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poésie

  • Ar'Muse

     

    Exposition organisée par Ar'Muse

     

    « Des pieds et des mains »

     

    du 17 mai au 2 juin 2019 à la Maison de l’Ange à Châteaubriant

     

    J'entretiens des relations amicales avec cette association qui promeut l'art et les artistes du basin castelbriantais. C’est donc naturellement que j’ai posé ma plume sur quelques œuvres et que j’ai écrit sur le thème donné cette année 2019 à savoir : Les pieds-Les mains

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    Songe

     

     

    À votre main, belle dame,

     

    J’irai voler un baiser,

     

    Bandit, je suis sans âme.

     

     

    J’en rêve belle dame,

     

    J’en rêve.

     

     

    Capitaine sans vergogne

     

    J’effleurerai votre peau,

     

    Comme un vaurien aphone.

     

     

    J’en rêve belle dame,

     

    J’en rêve.

     

     

    N’étant pas comme Ascagne,

     

    Je plongerai dans vos soies,

     

    Dans vos blanches dentelles.

     

     

    J’en rêve belle dame,

     

    J’en rêve.

     

    Je songerai à votre main,

     

    À vos très longs doigts marbrés

     

    De veines italiennes bleutées.

     

    J’en rêve belle dame,

     

    J’en rêve.

     

     

     

  • Ma nouvelle jeunesse

    Sous la voûte émeraude
    L’or grave les ombres au sol
    Et les papillons s’envolent.

    Comme il est bon de pédaler
    Sur les traces de cette voie ferrée
    En direction de Ploërmel.

    Les blés dorent dans le souffle de l’air,
    Et les fougères semblent vouloir gratter le ciel
    Pour chatouiller délicatement le coton blanc
    Des nuages qui s’effilochent lentement
    En saluant mes pensées qui déjà s’en vont au-delàs
    Des frontières de mon pays,
    Là, où j’ai reconstruit ma vie.

    Aidé par la mousse qui rejoint le passé,
    Loin, loin derrière d’où je me sens porté ;
    Je vais flirter avec les abeilles,
    Dialoguer avec les hirondelles
    M’allonger sur les luzernes,
    Et qui sait, m’endormir auprès d’elle ;
    Elle l’inconnue que j’imagine à moitié nue
    Sur un tapi de liserons, oreiller frais pour ingénues.

    Mais le chemin est sage,
    Il me parle.

    Alors j’écoute ;
    J’écoute les paroles des mages,
    J’entends la musique des druides,
    Celles des violes de troubadours sans âge,
    Et je voyage léger en suivant mes guides,
    Tous les oiseaux qui volent hauts,
    Tous les petits ponts des ruisseaux,
    Tous les lézards qui ont chaud,

    Et chante,
    Je chante en pédalant
    Mes simples ivresses,
    Ma nouvelle jeunesse.

     

  • IMAGEMO

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    du 11 au 23 mars 2019, à la médiathèque de Le Cellier 44850

     

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    Exposition photographique "IMAGEMO" 

    Dans le cadre du Printemps des poètes 2019, l'auteur photographe Daniel Roussel présente "IMAGEMO", une exposition de photographies d'art abstraites accompagnées des plumes fécondes de la romancière Jacqueline Biheu-Vimard et du poète Robert Blée.

    Dans ces images à mi-chemin entre peinture et photographie, les formes, les textures et les couleurs créent des ambiances oniriques, poétiques ou mystérieuses. Ces "micro-mondes" sont ouverts l'imagination de chacun.

    Chaque image convie à l'évasion, à la rêverie et, à l'instar des auteurs, au lyrisme.

    Un acceuil chaleureux nous a été reservé par l'équipe de la médiathèque. Un public venu en nombre et des personnes à l'écoute et participatives.

     

    Gentils coquelicots

     

     

    Au pied des coquelicots, Mesdames,

     

    Juste à leur pied, j’ai vu mes étés

    Mourir sur l’échafaud, Mesdames,

    Mourir d’une santé que je n’ai plus.

    Perdu dans l’automne des pouvoirs

    Donnés à des hommes sans foi ni loi,

    Cols blancs de grands laboratoires

    Faisant fi de nous, de toi, de moi;

    Faisant fi de nous tous, Mesdames,

    De nous tous…

    Au pied des rouges coquelicots nouveaux,

    Juste à leur pied, j’ai vu l’enfant né

    Se rassasier d’un trop d’air pollué

    Pour mourir à petit feu, Messieurs,

    Avant d’avoir pu aimer, Messieurs,

    Avant d’avoir appris les adieux

    Sans connaître de douces épitaphes

    Clouées sur les troncs des vieux chênes.

    Qu’on-t-il fait, pauvre de lui, Messieurs ?

    Qu’as-tu fait pauvre de toi, Monsieur ?

    Qu’ont-ils fait pauvre de nous, Monsieur ?

    Un monde sans coquelicots nouveaux,

    Un monde sans fleur ni drap pour berceaux,

    Agréables coquelicots, Mesdames,

    Gentil coquelicot, berce mon âme

    Dans le cœur rouge de tes pétales.

     

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    Fragiles sont les coquelicots

    Au petit matin

    Tous les coquelicots sont peints -

    Folies abstraites

    En rouge flamboyant

    Ils attirent les yeux d’enfants -

    Joie éphémère.

    Dans la terre jaune or

    Ils dansent à l’ombre des blés -

    Une ronde pour bébés.

    À l’encre de nuit

    Ils s’endorment à la lune -

    Le noir choit sans bruit.

    Dans mes souvenirs,

    Gentils coquelicots nouveaux -

    Vos fleurs m’enivrent.

     

     

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    Lettres à moulin

    À mon moulin fier,

    Rose des sables,

    Fleur d’un jardin sans barrière,

    Tourne,

    Tourne rond,

    Tourne sans raison,

    Mais tourne,

    Tourne rond !

    Faites des missives,

    Des lettres inorganisées,

    Des mots provençaux,

    Vers le moulin ils iront s’envoler,

    Ils iront jouer avec les blancs chevaux

    Des gardians mis à genoux.

    Tourne,

    Tourne mon moulin,

    C’est la fête et c’est bien !

    Tourne,

    Tourne rond,

    Tourne sans raison,

    Mais tourne,

    Tourne rond !

     

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    L'orchidée du pauvre

    Dans les jardins posent les iris.

    Étendard de tous princes charmants,

    Oriflamme de tous fous chantant

    Elles égayent les parterres sages.

    Mise en cadre elles illuminent

    Le visage de van Gogh qui sourit,

    Elle adoucie les jours de pluie.

    Les indigents,

    Tous les mendiants,

    La petite vendeuse d’allumettes,

    En pot proche d’une fenêtre la placent.

    Elle sera leur orchidée pour un temps.


     

     

     

     

     

  • Abstractions

    Abstrait

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    Abstrait, vous avez dit abstrait

    D’une souche, un tableau où chacun voit ce qu'il veut interpréter

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    Vibrations

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    Au vent d'un souffle
    Les arbres respirent les matins -
    les canards s'ébrouent

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    Sérénité

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    Seul, au beau milieu d'un lac,
    Sur mon vieux bateau qui craque
    J'attends
    La brise du devenir
    Et le souffle du désir
    Le vent
    Sur mon vieux bateau qui craque
    Sur l'océan, sur ma flaque
    J'attends
    J.H

  • Mes vidéos-Mes diaporamas

    Bande-annonce de mon dernier ouvrage parut aux éditions Chloé des Lys

    https://www.youtube.com/watch?v=8qoswufMTLs&t=23s

    Présentation du recueil : À l'ombre de mon tilleul vers avec quelques uns de ses textes lus

    https://www.youtube.com/watch?v=1G6hhivElKs

    Mes autres passions

    https://www.youtube.com/watch?v=Acu9BoL2BBI&t=147s

     

    Quelques poésies lues

     

    Texte écrit pour une rencontre avec le collectif le sac, ma maison

    Titre : Mon sac, ma maison

    https://www.youtube.com/watch?v=qubBS5VNyVw

     

    Une question que tout le monde se pose lorsque la nuit est trop noire, lorsque la vie nous promène dans les profondeurs de la torpeur.

    Titre : Sera-t-tu là ?

    https://www.youtube.com/watch?v=X5HRJkeocBY

     

    Projet de mon prochain ouvrage : Dans le silence du vent, hommage à ma mère.

    Titre : tu vois

    https://www.youtube.com/watch?v=mUmg4Y4bNtw

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Dans le silence du vent

    Projet : Dans le silence du vent

    Recherche d'une maison d’édition à compte éditeur pour ce quatrième recueil.

    Les proses poétiques croiseront la poésie écrite en vers libérés de toutes contraintes. Les mots ainsi libérés pourront s'ancrer à l'âme du lecteur.

     

    Comme à l'habitude je vous proposerai mes vérités sur les sujets parfois difficiles que l’on trouve dans l'amour, ou dans une société désemparée. J'essaie comme à l'habitude de véhiculer des valeurs que le lecteur est libre de s'octroyer.

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    Mot de l’auteur

    Ce recueil est réalisé de façon à vous transporter au cœur de mes ressentis. Je dépose ainsi à vos pieds mes songes et mes vérités

    Comme beaucoup d’entre nous j’aime la vie et ce qui en fait son essence. L’amour, la foi en l’humanité et les valeurs indissociables que sont le respect, l’acceptation, la considération, l’appréciation, l’ouverture d’esprit, l’entraide, la réciprocité, la solidarité, l’écoute, puis enfin la bienveillance et la fraternité qui devrait être les fondamentaux d’une société apaisée.

     

    J’écris souvent dans l’urgence, par instinct lorsqu’un brin d’herbe bouge, lorsqu’une œuvre artistique lors d’une exposition me parle, ou encore lorsque les sujets, souvent brûlant, de l’actualité mondiale me glace, m’horrifie. Dans ces moment, de façon psychédélique, presque hallucinatoire, je m’évade au cœur de mes transes pour coucher mes visions, mes sentiment sur les pages d’un petit calepin afin, plus tard y revenir tête froide.

     

    La vie n’est qu’un passage rapide dans lequel nous avons le devoir de laisser un peu de nous-même afin de transmettre nos valeurs, nos espoirs, nos amours mais aussi nos doutes, nos amertumes, nos peurs aux générations futures pour qu’elles puissent continuer de graver dans le marbre l’histoire, avec un grand H, de l’humanité.

     

    N’oubliez jamais

    Les instants de l’enfance,

    Ceux de l’espérance.

     

    Introduction

     

    Tu vois

     

    Je n’ai pas oublié le temps où les feuilles mortes, souvenirs et regrets, se ramassaient encore à la pelle. J’ai toujours en mémoire le temps, celui des odeurs de tartes et de meringues qui envahissaient l’appartement modeste où j’ai grandi, jadis, avec peine et acharnement. Je navigue toujours comme un navire ivre entre les souvenances d’un vélo de couleur parme et les draps blancs d’un hôpital accueillant. J’erre encore de port en port ne sachant pas faire le point puisque le manuel du sextant ne m’a pas été donné.

    Que reste-t-il de ce garçon ténébreux qui parfois se cachait pour ne pas qu’on le voit pleurer, hurler, face aux incompréhensions des grandes personnes qui auraient dû veiller sur lui ou simplement le protéger ?

    Je ne t’en veux pas m’man car la vie dans le temps était ainsi !

    Le temps, aujourd’hui, a fait son office et j’ai réussi à vieillir grâce à des béquilles de vie toutes aussi bancales les unes que les autres, mais j’ai avancé tant bien que mal sur mes chemins jonchés de pavés disloqués. Je sais m’man que j’ai évolué comme beaucoup de personnes, et comme toi, avec des bleus à l’âme et des vagues déferlantes au cœur je me suis souvent retrouvé en état d’urgence, laissé à l’abandon aux objets perdus. J’y ai trouvé toutes les clefs, tous les parapluies, toutes les couvertures même les plus rêches, et j’ai appris.

    J’ai écouté le monde puis à ma façon je l’ai parcouru en suivant les nuages parfois lourds de pluie ou en me précipitant au devant de la course du soleil qui a fini par brûler mes ailes.

     

    Cet ouvrage t’est destiné, à titre posthume, et même si je sais que tu ne le liras jamais, il est l’hommage que je te dois.

     

    Dans le silence du vent j’ai souvent entendu les gémissements des va-nu-pieds, des sans-abri, des laissés-pour-compte. Je me suis enivré de leurs danses macabres lorsque mes pas claquaient sur les trottoirs où trônaient comme des matelas douillets les cartons et les lithographies déchirées par l’existence, très souvent achevée, des indigents.

     

    Dans le silence du vent, aujourd’hui, j’écoute la vie et la poésie qu’elle me dicte. J’y entends les prémices des amours et la fureur des corps qui s’électrisent, ou le chant des mésanges qui répondent aux stridulations des cigales d’Orient. Dans des décors parfois surréalistes, je couche mes vérités comme des pierres de lune sur un tapis d’algues brunes. J’essaie de peindre de mes poèmes, de mes proses, le monde tel que je le perçois. Parfois, il me heurte mais jamais il ne me laisse indifférent.

     

    À Mauricette, ma Mère : DANS LE SILENCE DU VENT 

     

     

  • Dérèglement Festif

    À l’ère où la glace fond, où le soleil enfle, où la couche d’ozone diminue, des poissons zélés font carnaval. Une façon à eux de prendre un peu de bon temps avant de futurs cataclysmes, dont on ressent déjà les prémisses.

    Les océans avancent, les terres reculent, et nous, mouches sans ailes à deux pattes on court, on compulse, on se révulse, mais déjà, il est presque trop tard.

    Dérèglement Festif

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  • Irrévérence

    Dans les turpitudes du monde, celle de la glace qui fond à la chaleur de l'atmosphère qui se réchauffe, dans l'énergie qu'il nous faut pour avancer dans un paradis qui n'est pas, dans l'inhumanité qui embrasse de nombreux pays, j'essaie de d'apporter quelques touches de douceur. ...
    C’est certainement prétentieux, mais j’en ai besoin !

    Irrévérence

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  • Calice

    Comme une douceur givrée l'emprunte d’une fleur, calice grenadine, réchauffe le vitrail de mon âme.

     

    Calice

    Calice site

     

  • Terre de cristal

    Terre de cristal

    Terre de cristal

     

    L’onde du temps s’écoule,

    La source chante

    Les bulles prisonnières !

  • À l'ombre de mon tilleul vert

    Vous trouverez mon dernier recueil : "À l'ombre de mon tilleul vert" sur le site des éditions Chloé des Lys.
    Pour se faire suivre le lien en bas de post.
    Paiement facilité et sécurisé par PayPal.

    Bonne lecture puis au plaisir d'échanger sur vos avis constructif.


    https://www.editionschloedeslys.be/catalogue/1099-a-l-ombre-de-mon-tilleul-vert.html?fbclid=IwAR3Cn7Sx9GDUwECcfH-lZ_Cm-6zmK6NclGYLwyAdPVi-4fptDCNXh3dFlBE

    1er de couverture

     

    Résumé : Recueil de poésie écrit en vers libérés de toutes contraintes où se mêlent l’amour, l’espoir, le temps qui passe mais aussi l’abject dans ce que les hommes sont capables de faire subir à l’humanité, à la nature.

    Etrait :

    À l’ombre d’un tilleul vert

    Souvent je viens m’asseoir sous mon tilleul vert afin de trouver, dans l’éclat du soleil haché par un feuillage joueur, les prémisses d’un élan, ceux de la beauté.

    Je les trouve dans ces moments extrêmes où l’essence de la vie fait d’un songe une valse à deux temps qui me pousse sereinement à comprendre le battement des ailes de papillons, ou celui de l’aiguille qui tourne sans relâche autour de nos horloges internes.

    Dans le ballet des tic-tacs

    Se construit la vie

    Au rythme de nos frasques.

    Souvent, la couleur de l’espoir vient chatouiller le jaune cru de mes matins engourdis afin de me bercer dans le blanc nacré des moutons sans berger qui semblent naviguer dans l’azur d’un ciel rieur, dans le no man's land d’un monde sans torpeur.

    Étranges visions que je livre en étal, étranges sensations, étrange amour.

      

    À l’ombre d’un tilleul

    Les feuilles bruissent au vent

    Dans les notes confuses d’un été,

    Elles chantent aux oreilles des enfants.

    Regards bleus,

    Têtes blondes,

    Le temps à l’abri des tilleuls passe.

    Les murmures des rayons francs

    Assoiffent les fontaines muettes,

    Réchauffent les billes d’antan.

    Agates aux tons miel,

    Têtes rousses,

    Les cours de récréation dorment.

    Dans l’air…

    Des fleurs,

    Mille senteurs,

    Le bonheur,

    Les blés dansent

    La ronde d’une houle formée,

    Le vol d’un papillon fatigué.

    Tout est calme en campagne,

    Le temps d’été s’égrène

    Paisiblement à l’ombre d’un tilleul.

    _____________

    Que reste-t-il de ce monde ?

    Un absolu dissolu dans le méandre des questionnements, dans les fondations d’une humanité en mutation, en transe.

    L’homme se voit ainsi contraint à des voyages forcés vers un aller sans retour en direction de la croisée de ses chemins.

    Trouvera-t-il sa quête ?

    En attendant nous marchons, dos voûté, sous le fardeau des méconnaissances !

    En attendant je marche vers mon tilleul vert.

    Marcher n’est-il pas déjà savoir s’arrêter lorsqu’un pas en suspension attend l’autre ?

    Cette étrangeté du temps, en cassation, qui comme un métronome donne la rythmique essayant de nous faire insouciamment entrevoir la respiration de la créativité de la vie, qui n’arrive plus à nous interroger, m’interpelle.

    Je m’interroge…

    Je marche…

    À pas lents, pour mieux appréhender le monde.

    La lenteur d’une marche

    Assoit la sagesse

    D’un centenaire affable.

    Le monde est plat

    Sur les mers démontées,

    J’ai remonté la sonde

    Pour y compter les nœuds

    D’une société lisse

    Afin de vous conter l’effroi

    D’un monde plat

    Où l’on tourne en rond,

    Où l’on marche à reculons,

    Vers des océans sans loi.

    Il n’y jaillira que des rencontres

    Faites de craintes sourdes,

    De hurlements d’enfants

    Étouffés savamment,

    À l’abri de nos serments.

    ISBN 978-2-39018-041-8

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  • Complainte

    Encre et acrylique

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    " Si la non-violence est la loi de l'humanité, l'avenir appartient aux femmes."

                                                                                                               Gandhi

    Hommage aux femmes et à leurs combats.

    Complainte

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  • Ce matin

    Ma pièce est jaune
    Le soleil lèche les vitres
    Les violons pleurent

    Le temps des écharpes
    Voile lentement nos matins
    Présage des frimas

    Transition douce
    L'instant laiteux d’un rayon
    Porte mes songes

    Ils rêvent dans le vent
    L’assise d’un monde sans tourments
    Ils voyagent sans heurt

    De chemins sombres
    Au cœur de vos états d’âme
    Ils errent à jamais

     

  • Festival Populaire de Poésie nue 13 05 17

    Mesdames, Messieurs

     

    En tout premier lieu je tiens à remercier nos amis organisateurs, dont Camille de Archanlegis qui m’a aimablement convié à ce festival ainsi que la ville de Coussainville qui est partie prenante de ce moment culturel important.

     

    Pour commencer, je citerai quelques phrases écrites sur le site internet :

    FESTIVAL POPULAIRE DE POÉSIE NUE

     « La poésie est nue lorsqu'elle est vraie, vécue en direct et captée sur le vif. Elle est nue lorsqu'elle exprime la souffrance des prisonniers et des suppliciés, elle est nue quand elle crie la colère contre les injustices que représentent les privilèges de classe, de race et les préjugés. Elle est nue lorsqu'elle exalte l'amour, le chant de la terre, du végétal, de l'animal, de la joie de vivre, de l'amitié et de l'amour partagés. »

    http://placedesartistes.org/wakka.php?wiki=Fppn19

     

    003 festival des arts et de la musique 2017 les 20participants

    Discours de l'organisateur

    Camille de Archangelis

    Salon du livre camille de archangelis

     

     

    L'invité d'honneur Jean-Louis-Riguet

    Salon du livre jean louis riguet i

     

    007 festival des arts et de la musique 2017

     

    Prise de parole en qualité de figure de proue

     

    J’écris comme le poète nantais, Yves Cosson, dans la « Prose pour les errants », qui dit :

     « J’écris pour les sans-abri, les ombres mendiantes, les parias, les décharnés, les oubliés, les amputés, les apostrophés, les assoiffés, les sans-terre, les aimants, les amants, pour tous ceux qui ne possèdent presque rien, qu’une richesse, celle du cœur qu’on entrevoit cachée au fond de leurs yeux, de leur âme. »

    Écrire n’est que la continuité d’une marche solitaire qui me permet d’entendre par ci et par là, derrière des portes trop souvent closes, derrière des murs toujours trop hauts, des voix, des cris, des hurlements, des agonies, des silences.

    Que faire… être un spectateur volontaire ou un acteur décisionnaire ?

    Enfin... J’écris ce que mon regard voit et ce que j’en analyse. J’écris ce que mon cœur dicte et ce que j’en comprends. Peut-être à tort mais pas sans indifférence.

     

    J’écris aussi pour le compte de l’association Aurore Étoilée domiciliée en Loire Atlantique à Châteaubriant, ville qui a vu naître le poète Yves Cosson, et non loin, de la commune de Louisfer où René-Guy Cadou officia comme instituteur durant plusieurs années.

    Cette association œuvre grâce à divers actions littéraires et artistiques en faveur des enfants dits : différents. Nous mettons en avant la problématique de la souffrance parentale face au handicap cérébral, mental, moteur et cognitif.

     

    J’aimerais maintenant vous lire quelques textes qui à mon sens souligneront les propos énoncés.

    En premier lieu je débuterai par un extrait de mon troisième recueil : À l’ombre de mon tilleul vert, en cours de validation aux Editions : Chloé des Lys en Belgique.

     

    Le monde actuel m’interroge, m’interpelle, me désole.

     

    Thumb salon du livre robert blee

    Salon du livre flour auguste ii

    Salon du livre jean pierre boghossian ii

    Salon du livre 02

    Salon du livre annpol kassis organisatrice

    Salon du livre karim boudjemaa

    Salon du livre michel prades

    Classe de flutistes du conservatoire direction anne defilhes

    Compagnie compos sui v

    Neimad i

    Salon du livre carjo mouanda i

    Salon du livre edith piotrowski i

    Salon du livre richard taillefer

    Salon du livre jean louis riguet iii

     

     

     

  • Fête du Papier 17 06 17

    14206093 649330505233206 7893278560078752364 oMesdames, Messieurs

     

    En premier lieu je tiens à remercier l’association la Glaneuse, représenté par notre amie Laëtitia Gouesnard, organisatrice de la fête dédiée au papier, ainsi que les échoppes de la rue de Couëré qui ont fait leur possible pour que ce rendez-vous soit une réussite.

     Le papier est dans tous ses états, modelé par les mains expertes de nos amis plasticiens que je salue. Tout au long de la rue, ci et là, ils offrent à nos regard la beauté, et la créativité d’œuvres originales et parfois inattendues.

    Le papier a de multiple fonction dont celui de la communication. Souvent il me sert à coucher mes versifications, mes prose, mes vérités.

    De nos jours, même si l’écriture évolue, la poésie est un art en marge. Souvent considéré comme élitiste, elle se doit et d’être nue afin de s’offrir au vent qui la porte avec légèreté jusqu’aux mains de ceux qui veulent s’en saisir.

    Pour commencer, je citerai quelques phrases que j’ai lues à l’ouverture du 19ème FESTIVAL POPULAIRE DE POÉSIE NUE, le 13 mai dernier à Goussainville dans le Val d’Oise, en région parisienne.

    « La poésie est nue lorsqu'elle est vraie, vécue en direct et captée sur le vif. Elle est nue lorsqu'elle exprime la souffrance des prisonniers et des suppliciés, elle est nue quand elle crie la colère contre les injustices que représentent les privilèges de classe, de race et les préjugés. Elle est nue lorsqu'elle exalte l'amour, le chant de la terre, du végétal, de l'animal, de la joie de vivre, de l'amitié et de l'amour partagés. »

    J’ajouterais qu’elle est nue lorsque qu’elle hurle l’indifférence d’une société trop souvent occupée à regarder son nombril.

    C’est pour toutes ces raisons que j’écris, que je déclame !

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  • Artothèque Châteaubriant 01 07 17

    Sans titre2

     

    CHALEUR ENIVRANTE

     

    Dans une recherche de création, ces photographies non retouchées ont été réalisées à partir d’un mélange de grenadine et d’huile végétale.

     Je parle bien de création, puisque j’avais l’idée de m’approcher le plus possible de la réalité d’un environnement, qui parle à tout un chacun.

     Quoi de mieux qu’un lever ou un coucher de soleil pour pénétrer dans un monde où l’imaginaire se télescope sur des couleurs chaudes pour rebondir sur le froid de certaines teintes ?

     Après de multiples essais de mélanges hasardeux, celui de la grenadine et de l’huile trouvait écho à ce que je voulais approcher.

     Mais il manquait l’éclairage !

     Il ne devait pas être violent afin de ne pas saturer les couleurs puis aussi afin d’éviter, autant que faire se peut l’effet de « cramer », ennemi du photographe, que je ne suis pas.

     Mon choix s’est porté sur la flamme d’une bougie placée en arrière plan d’un verre blanc contenant la mixture.

     L’œil mais surtout l’objectif de mon petit appareil à fait le reste !

     Cette présentation est aussi pour moi une façon d’exprimer la poésie que je ne couche pas toujours en versification.

     Cette présentation est aussi pour moi une façon d’exprimer la poésie que je ne couche pas toujours en versification.

     

    PHOTAGRAPHIES DE FORMAT 30x40

    PAPIER MAT

    APPAREIL PHOTOGRAPHIQUE : OLYMPUS  D-715

    RESOLUTION :14 MEGAPIXEL

     

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    L'ensemble de l'exposition c'est tenue au marcher couvert de Châteaubriant 44110

    Photographies de l'après-midi accueil public

    et verissage

     

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    Dsc 0176

     

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  • Môle

    Acrylique

    Format A3

    Môle

    Dans eaux tropicales , comme de grosses poussières d'étoile, nagent des poisson-lunes  

    17991591 772356726263916 432355388903576168 o

  • Fragilité

    Monotype Acrylique

    Format A3

    Fragilité

    17973889 772356846263904 4128655215271563129 o

     

  • Égarement

    Acrylique

    Format A3

    Égarement

    17973826 772356646263924 2741516918275834012 o

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