À l'ombre de mon tilleul vert
- Par poesieflanante
- Le 20/02/2018
- Dans Ma bibliographie
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Vous trouverez mon dernier recueil : "À l'ombre de mon tilleul vert" sur le site des éditions Chloé des Lys.
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https://www.editionschloedeslys.be/catalogue/1099-a-l-ombre-de-mon-tilleul-vert.html?fbclid=IwAR3Cn7Sx9GDUwECcfH-lZ_Cm-6zmK6NclGYLwyAdPVi-4fptDCNXh3dFlBE
Résumé : Recueil de poésie écrit en vers libérés de toutes contraintes où se mêlent l’amour, l’espoir, le temps qui passe mais aussi l’abject dans ce que les hommes sont capables de faire subir à l’humanité, à la nature.
Etrait :
À l’ombre d’un tilleul vert
Souvent je viens m’asseoir sous mon tilleul vert afin de trouver, dans l’éclat du soleil haché par un feuillage joueur, les prémisses d’un élan, ceux de la beauté.
Je les trouve dans ces moments extrêmes où l’essence de la vie fait d’un songe une valse à deux temps qui me pousse sereinement à comprendre le battement des ailes de papillons, ou celui de l’aiguille qui tourne sans relâche autour de nos horloges internes.
Dans le ballet des tic-tacs
Se construit la vie
Au rythme de nos frasques.
Souvent, la couleur de l’espoir vient chatouiller le jaune cru de mes matins engourdis afin de me bercer dans le blanc nacré des moutons sans berger qui semblent naviguer dans l’azur d’un ciel rieur, dans le no man's land d’un monde sans torpeur.
Étranges visions que je livre en étal, étranges sensations, étrange amour.
À l’ombre d’un tilleul
Les feuilles bruissent au vent
Dans les notes confuses d’un été,
Elles chantent aux oreilles des enfants.
Regards bleus,
Têtes blondes,
Le temps à l’abri des tilleuls passe.
Les murmures des rayons francs
Assoiffent les fontaines muettes,
Réchauffent les billes d’antan.
Agates aux tons miel,
Têtes rousses,
Les cours de récréation dorment.
Dans l’air…
Des fleurs,
Mille senteurs,
Le bonheur,
Les blés dansent
La ronde d’une houle formée,
Le vol d’un papillon fatigué.
Tout est calme en campagne,
Le temps d’été s’égrène
Paisiblement à l’ombre d’un tilleul.
_____________
Que reste-t-il de ce monde ?
Un absolu dissolu dans le méandre des questionnements, dans les fondations d’une humanité en mutation, en transe.
L’homme se voit ainsi contraint à des voyages forcés vers un aller sans retour en direction de la croisée de ses chemins.
Trouvera-t-il sa quête ?
En attendant nous marchons, dos voûté, sous le fardeau des méconnaissances !
En attendant je marche vers mon tilleul vert.
Marcher n’est-il pas déjà savoir s’arrêter lorsqu’un pas en suspension attend l’autre ?
Cette étrangeté du temps, en cassation, qui comme un métronome donne la rythmique essayant de nous faire insouciamment entrevoir la respiration de la créativité de la vie, qui n’arrive plus à nous interroger, m’interpelle.
Je m’interroge…
Je marche…
À pas lents, pour mieux appréhender le monde.
La lenteur d’une marche
Assoit la sagesse
D’un centenaire affable.
Le monde est plat
Sur les mers démontées,
J’ai remonté la sonde
Pour y compter les nœuds
D’une société lisse
Afin de vous conter l’effroi
D’un monde plat
Où l’on tourne en rond,
Où l’on marche à reculons,
Vers des océans sans loi.
Il n’y jaillira que des rencontres
Faites de craintes sourdes,
De hurlements d’enfants
Étouffés savamment,
À l’abri de nos serments.
ISBN 978-2-39018-041-8
rencontre auteur Châteaubriant poésie Robert blée
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