Dans le silence du vent
- Par poesieflanante
- Le 11/11/2018
- Dans Ma bibliographie
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Projet : Dans le silence du vent
Recherche d'une maison d’édition à compte éditeur pour ce quatrième recueil.
Les proses poétiques croiseront la poésie écrite en vers libérés de toutes contraintes. Les mots ainsi libérés pourront s'ancrer à l'âme du lecteur.
Comme à l'habitude je vous proposerai mes vérités sur les sujets parfois difficiles que l’on trouve dans l'amour, ou dans une société désemparée. J'essaie comme à l'habitude de véhiculer des valeurs que le lecteur est libre de s'octroyer.
Mot de l’auteur
Ce recueil est réalisé de façon à vous transporter au cœur de mes ressentis. Je dépose ainsi à vos pieds mes songes et mes vérités
Comme beaucoup d’entre nous j’aime la vie et ce qui en fait son essence. L’amour, la foi en l’humanité et les valeurs indissociables que sont le respect, l’acceptation, la considération, l’appréciation, l’ouverture d’esprit, l’entraide, la réciprocité, la solidarité, l’écoute, puis enfin la bienveillance et la fraternité qui devrait être les fondamentaux d’une société apaisée.
J’écris souvent dans l’urgence, par instinct lorsqu’un brin d’herbe bouge, lorsqu’une œuvre artistique lors d’une exposition me parle, ou encore lorsque les sujets, souvent brûlant, de l’actualité mondiale me glace, m’horrifie. Dans ces moment, de façon psychédélique, presque hallucinatoire, je m’évade au cœur de mes transes pour coucher mes visions, mes sentiment sur les pages d’un petit calepin afin, plus tard y revenir tête froide.
La vie n’est qu’un passage rapide dans lequel nous avons le devoir de laisser un peu de nous-même afin de transmettre nos valeurs, nos espoirs, nos amours mais aussi nos doutes, nos amertumes, nos peurs aux générations futures pour qu’elles puissent continuer de graver dans le marbre l’histoire, avec un grand H, de l’humanité.
N’oubliez jamais
Les instants de l’enfance,
Ceux de l’espérance.
Introduction
Tu vois
Je n’ai pas oublié le temps où les feuilles mortes, souvenirs et regrets, se ramassaient encore à la pelle. J’ai toujours en mémoire le temps, celui des odeurs de tartes et de meringues qui envahissaient l’appartement modeste où j’ai grandi, jadis, avec peine et acharnement. Je navigue toujours comme un navire ivre entre les souvenances d’un vélo de couleur parme et les draps blancs d’un hôpital accueillant. J’erre encore de port en port ne sachant pas faire le point puisque le manuel du sextant ne m’a pas été donné.
Que reste-t-il de ce garçon ténébreux qui parfois se cachait pour ne pas qu’on le voit pleurer, hurler, face aux incompréhensions des grandes personnes qui auraient dû veiller sur lui ou simplement le protéger ?
Je ne t’en veux pas m’man car la vie dans le temps était ainsi !
Le temps, aujourd’hui, a fait son office et j’ai réussi à vieillir grâce à des béquilles de vie toutes aussi bancales les unes que les autres, mais j’ai avancé tant bien que mal sur mes chemins jonchés de pavés disloqués. Je sais m’man que j’ai évolué comme beaucoup de personnes, et comme toi, avec des bleus à l’âme et des vagues déferlantes au cœur je me suis souvent retrouvé en état d’urgence, laissé à l’abandon aux objets perdus. J’y ai trouvé toutes les clefs, tous les parapluies, toutes les couvertures même les plus rêches, et j’ai appris.
J’ai écouté le monde puis à ma façon je l’ai parcouru en suivant les nuages parfois lourds de pluie ou en me précipitant au devant de la course du soleil qui a fini par brûler mes ailes.
Cet ouvrage t’est destiné, à titre posthume, et même si je sais que tu ne le liras jamais, il est l’hommage que je te dois.
Dans le silence du vent j’ai souvent entendu les gémissements des va-nu-pieds, des sans-abri, des laissés-pour-compte. Je me suis enivré de leurs danses macabres lorsque mes pas claquaient sur les trottoirs où trônaient comme des matelas douillets les cartons et les lithographies déchirées par l’existence, très souvent achevée, des indigents.
Dans le silence du vent, aujourd’hui, j’écoute la vie et la poésie qu’elle me dicte. J’y entends les prémices des amours et la fureur des corps qui s’électrisent, ou le chant des mésanges qui répondent aux stridulations des cigales d’Orient. Dans des décors parfois surréalistes, je couche mes vérités comme des pierres de lune sur un tapis d’algues brunes. J’essaie de peindre de mes poèmes, de mes proses, le monde tel que je le perçois. Parfois, il me heurte mais jamais il ne me laisse indifférent.
À Mauricette, ma Mère : DANS LE SILENCE DU VENT
Robert blée poésie rencontre auteur
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