Châteaubriant
Ma nouvelle jeunesse
Par poesieflanante | Le 30/06/2019 | Dans Mes poèmes | Commentaires (0)
Sous la voûte émeraude
L’or grave les ombres au sol
Et les papillons s’envolent.…
Comme il est bon de pédaler
Sur les traces de cette voie ferrée
En direction de Ploërmel.
Les blés dorent dans le souffle de l’air,
Et les fougères semblent vouloir gratter le ciel
Pour chatouiller délicatement le coton blanc
Des nuages qui s’effilochent lentement
En saluant mes pensées qui déjà s’en vont au-delàs
Des frontières de mon pays,
Là, où j’ai reconstruit ma vie.
Aidé par la mousse qui rejoint le passé,
Loin, loin derrière d’où je me sens porté ;
Je vais flirter avec les abeilles,
Dialoguer avec les hirondelles
M’allonger sur les luzernes,
Et qui sait, m’endormir auprès d’elle ;
Elle l’inconnue que j’imagine à moitié nue
Sur un tapi de liserons, oreiller frais pour ingénues.
Mais le chemin est sage,
Il me parle.
Alors j’écoute ;
J’écoute les paroles des mages,
J’entends la musique des druides,
Celles des violes de troubadours sans âge,
Et je voyage léger en suivant mes guides,
Tous les oiseaux qui volent hauts,
Tous les petits ponts des ruisseaux,
Tous les lézards qui ont chaud,
Et chante,
Je chante en pédalant
Mes simples ivresses,
Ma nouvelle jeunesse.
Le bibliothécaire
Par poesieflanante | Le 21/03/2019 | Dans Article de presse | Commentaires (0)
le-bibliothecaire.pdf (4.06 Mo)
Dérèglement Festif
Par poesieflanante | Le 14/03/2018 | Dans Mes peintures | Commentaires (0)
À l’ère où la glace fond, où le soleil enfle, où la couche d’ozone diminue, des poissons zélés font carnaval. Une façon à eux de prendre un peu de bon temps avant de futurs cataclysmes, dont on ressent déjà les prémisses.
Les océans avancent, les terres reculent, et nous, mouches sans ailes à deux pattes on court, on compulse, on se révulse, mais déjà, il est presque trop tard.
Dérèglement Festif
Irrévérence
Par poesieflanante | Le 05/03/2018 | Dans Mes photomontages | Commentaires (0)
Dans les turpitudes du monde, celle de la glace qui fond à la chaleur de l'atmosphère qui se réchauffe, dans l'énergie qu'il nous faut pour avancer dans un paradis qui n'est pas, dans l'inhumanité qui embrasse de nombreux pays, j'essaie de d'apporter quelques touches de douceur. ...
C’est certainement prétentieux, mais j’en ai besoin !
Irrévérence
Calice
Par poesieflanante | Le 02/03/2018 | Dans Mes photomontages | Commentaires (0)
Comme une douceur givrée l'emprunte d’une fleur, calice grenadine, réchauffe le vitrail de mon âme.
Calice
Vieillissement
Par poesieflanante | Le 28/02/2018 | Dans Mes Imagoetextus | Commentaires (0)
Vieillissement
Aux grondements d’orage
S’étiole ma peau,
L’écorce de bois craque !
Terre de cristal
Par poesieflanante | Le 28/02/2018 | Dans Mes Imagoetextus | Commentaires (0)
Terre de cristal
L’onde du temps s’écoule,
La source chante
Les bulles prisonnières !
À l'ombre de mon tilleul vert
Par poesieflanante | Le 20/02/2018 | Dans Ma bibliographie | Commentaires (0)
Vous trouverez mon dernier recueil : "À l'ombre de mon tilleul vert" sur le site des éditions Chloé des Lys.
Pour se faire suivre le lien en bas de post.
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Bonne lecture puis au plaisir d'échanger sur vos avis constructif.
https://www.editionschloedeslys.be/catalogue/1099-a-l-ombre-de-mon-tilleul-vert.html?fbclid=IwAR3Cn7Sx9GDUwECcfH-lZ_Cm-6zmK6NclGYLwyAdPVi-4fptDCNXh3dFlBE
Résumé : Recueil de poésie écrit en vers libérés de toutes contraintes où se mêlent l’amour, l’espoir, le temps qui passe mais aussi l’abject dans ce que les hommes sont capables de faire subir à l’humanité, à la nature.
Etrait :
À l’ombre d’un tilleul vert
Souvent je viens m’asseoir sous mon tilleul vert afin de trouver, dans l’éclat du soleil haché par un feuillage joueur, les prémisses d’un élan, ceux de la beauté.
Je les trouve dans ces moments extrêmes où l’essence de la vie fait d’un songe une valse à deux temps qui me pousse sereinement à comprendre le battement des ailes de papillons, ou celui de l’aiguille qui tourne sans relâche autour de nos horloges internes.
Dans le ballet des tic-tacs
Se construit la vie
Au rythme de nos frasques.
Souvent, la couleur de l’espoir vient chatouiller le jaune cru de mes matins engourdis afin de me bercer dans le blanc nacré des moutons sans berger qui semblent naviguer dans l’azur d’un ciel rieur, dans le no man's land d’un monde sans torpeur.
Étranges visions que je livre en étal, étranges sensations, étrange amour.
À l’ombre d’un tilleul
Les feuilles bruissent au vent
Dans les notes confuses d’un été,
Elles chantent aux oreilles des enfants.
Regards bleus,
Têtes blondes,
Le temps à l’abri des tilleuls passe.
Les murmures des rayons francs
Assoiffent les fontaines muettes,
Réchauffent les billes d’antan.
Agates aux tons miel,
Têtes rousses,
Les cours de récréation dorment.
Dans l’air…
Des fleurs,
Mille senteurs,
Le bonheur,
Les blés dansent
La ronde d’une houle formée,
Le vol d’un papillon fatigué.
Tout est calme en campagne,
Le temps d’été s’égrène
Paisiblement à l’ombre d’un tilleul.
_____________
Que reste-t-il de ce monde ?
Un absolu dissolu dans le méandre des questionnements, dans les fondations d’une humanité en mutation, en transe.
L’homme se voit ainsi contraint à des voyages forcés vers un aller sans retour en direction de la croisée de ses chemins.
Trouvera-t-il sa quête ?
En attendant nous marchons, dos voûté, sous le fardeau des méconnaissances !
En attendant je marche vers mon tilleul vert.
Marcher n’est-il pas déjà savoir s’arrêter lorsqu’un pas en suspension attend l’autre ?
Cette étrangeté du temps, en cassation, qui comme un métronome donne la rythmique essayant de nous faire insouciamment entrevoir la respiration de la créativité de la vie, qui n’arrive plus à nous interroger, m’interpelle.
Je m’interroge…
Je marche…
À pas lents, pour mieux appréhender le monde.
La lenteur d’une marche
Assoit la sagesse
D’un centenaire affable.
Le monde est plat
Sur les mers démontées,
J’ai remonté la sonde
Pour y compter les nœuds
D’une société lisse
Afin de vous conter l’effroi
D’un monde plat
Où l’on tourne en rond,
Où l’on marche à reculons,
Vers des océans sans loi.
Il n’y jaillira que des rencontres
Faites de craintes sourdes,
De hurlements d’enfants
Étouffés savamment,
À l’abri de nos serments.
ISBN 978-2-39018-041-8
La Muse
Par poesieflanante | Le 17/02/2018 | Dans Mes dessins | Commentaires (0)
La muse de Delpfin Alard dessin au feutre de peinture noire sur une partition de l'op 27, duo pour deux violons
Interveiwé par Chloé de Lys Editions
Par poesieflanante | Le 27/11/2017 | Dans Article de presse | Commentaires (0)
Les préparatifs concernant la publication de mon prochain recueil : À l'ombre de mon tilleul vert, vont bon train.
Je laisse ici l'interview mené par Chloé des Lys pour la présentation auteur de cet ouvrage.
Pour lire l'interview, cliquez sur le lien ci-contre :http://www.bandbsa.be/contes/interview/blee-interview.htm
Complainte
Par poesieflanante | Le 05/11/2017 | Dans Mes peintures | Commentaires (0)
Encre et acrylique
30x40
" Si la non-violence est la loi de l'humanité, l'avenir appartient aux femmes."
Gandhi
Hommage aux femmes et à leurs combats.
Complainte
Ce matin
Par poesieflanante | Le 05/09/2017 | Dans Mes poèmes | Commentaires (0)
Ma pièce est jaune
Le soleil lèche les vitres
Les violons pleurent
Le temps des écharpes
Voile lentement nos matins
Présage des frimas
Transition douce
L'instant laiteux d’un rayon
Porte mes songes
Ils rêvent dans le vent
L’assise d’un monde sans tourments
Ils voyagent sans heurt
De chemins sombres
Au cœur de vos états d’âme
Ils errent à jamais
Fête du Papier 17 06 17
Par poesieflanante | Le 02/07/2017 | Dans Mes participations aux rencontres d'auteur | Commentaires (0)
Mesdames, Messieurs
En premier lieu je tiens à remercier l’association la Glaneuse, représenté par notre amie Laëtitia Gouesnard, organisatrice de la fête dédiée au papier, ainsi que les échoppes de la rue de Couëré qui ont fait leur possible pour que ce rendez-vous soit une réussite.
Le papier est dans tous ses états, modelé par les mains expertes de nos amis plasticiens que je salue. Tout au long de la rue, ci et là, ils offrent à nos regard la beauté, et la créativité d’œuvres originales et parfois inattendues.
Le papier a de multiple fonction dont celui de la communication. Souvent il me sert à coucher mes versifications, mes prose, mes vérités.
De nos jours, même si l’écriture évolue, la poésie est un art en marge. Souvent considéré comme élitiste, elle se doit et d’être nue afin de s’offrir au vent qui la porte avec légèreté jusqu’aux mains de ceux qui veulent s’en saisir.
Pour commencer, je citerai quelques phrases que j’ai lues à l’ouverture du 19ème FESTIVAL POPULAIRE DE POÉSIE NUE, le 13 mai dernier à Goussainville dans le Val d’Oise, en région parisienne.
« La poésie est nue lorsqu'elle est vraie, vécue en direct et captée sur le vif. Elle est nue lorsqu'elle exprime la souffrance des prisonniers et des suppliciés, elle est nue quand elle crie la colère contre les injustices que représentent les privilèges de classe, de race et les préjugés. Elle est nue lorsqu'elle exalte l'amour, le chant de la terre, du végétal, de l'animal, de la joie de vivre, de l'amitié et de l'amour partagés. »
J’ajouterais qu’elle est nue lorsque qu’elle hurle l’indifférence d’une société trop souvent occupée à regarder son nombril.
C’est pour toutes ces raisons que j’écris, que je déclame !
Môle
Par poesieflanante | Le 28/04/2017 | Dans Mes peintures | Commentaires (0)
Acrylique
Format A3
Môle
Dans eaux tropicales , comme de grosses poussières d'étoile, nagent des poisson-lunes
Fragilité
Par poesieflanante | Le 28/04/2017 | Dans Mes peintures | Commentaires (0)
Monotype Acrylique
Format A3
Fragilité
Égarement
Par poesieflanante | Le 28/04/2017 | Dans Mes peintures | Commentaires (0)
Acrylique
Format A3
Égarement
Te souviens-tu ?
Par poesieflanante | Le 28/04/2017 | Dans Mes proses poétiques | Commentaires (0)
Te souviens-tu ?
J’ai déposé au fond de mon sac le peu d’amour qu'il me reste. Un livre et un morceau de tissu, petit bout de soie, que tes mains couvertes de neige m’avaient offerte. Je me souviens de la frilosité de cette rencontre, de la timidité qui transpirait à tes lèvres en ce matin chargé d’émotions. De tes mots qui ne voulaient pas mourir au cœur de l’hiver et que tu retenais jalousement pour ne pas te perdre. Il me semble aujourd’hui que c’était hier. Je pense parfois à tes yeux profonds dans lesquels je me suis noyé, lorsqu’ils se sont plantés dans les miens. Aujourd’hui, je les ai enveloppés dans la chaleur douce de mes souvenirs, qui peu à peu filent sans que je puisse les retenir.
Te souviens-tu ?
De notre marche silencieuse au bord du quai, plongeoir arrogant qui pousse les marins sur des passerelles pour des départs lointains. De nos pas, qui à l’unisson avançaient lentement vers une destinée inconnue, au-delà des doutes qui s’enfuyaient, aidés par l’escalier de pierre dont les marches nous conduisaient vers le ciel laiteux, qu’on a rejoint au matin. De La musique des vagues venant se briser sur les pics pourfendeurs, mince défense d’un rempart luisant des éclaboussures de gerbes de cristal, qui se fracassaient à nos pieds trempés. Du vent, de sa caresse piquante qui nous griffait, qui teintait nos joues d’un rouge sang, presque brun, comme la braise agonisante d’un feu ; d’une flamme qui couvait en nous, et malgré l’insistance des bourrasques, elle n’arrivait pas à s'éteindre. De ce moment lumineux, rehaussés par un soleil blafard, qui reste là, au chaud, au cœur de mes sentiments, comme une auréole blanche, presque transparente ?
Te souviens-tu ?
De ce livre aux couvertures encore tièdes de tes mains, et dont les pages que nous avions couvertes de mots, de déliés, de phrases, de vie, devenues soudainement orphelines, devenues simple ouvrage abandonné ?
Ces pages se sont tournées trop vite. Le souffle de la jeunesse les a bousculé, peu à peu, lorsque tes joues, comme les miennes, se sont creusées. Les rides, comme des sillons profonds, s'y sont installées au point de former des tranchées, premiers vestiges d’une guerre perdue. Puis tes cheveux sont devenus fils argentés, et lentement ils se sont teintés d’un blanc bleuté. Ils ont fini par tomber, alors comme des automates fous ont les ramassaient à pelle, comme on le fait avec les feuilles mortes qui ne croient plus à la belle saison.
Te souviens-tu ?
Rencontre auteure avec Sophie Herboullier
Par poesieflanante | Le 14/12/2016 | Dans Mes participations aux rencontres d'auteur | Commentaires (0)
Famille, époux, amoureux ou amis, tous unis par un lien fort, parfois indéfectible!
Et pourtant leurs routes se sont bel et bien écartées avec le temps, il paraît que c'est la vie...
Mais renonce-t-on à un être cher?
Dans chaque récit, le lecteur côtoie des univers et des genres différents, réalistes, oniriques, fantastiques.
Les registre de langage, soutenu, courant ou familier, varient avec fluidité en fonction du narrateur de l'histoire, sous la plume ciselée et le style toujours alerte de l'auteure.
L'émotion est de nouveau au rendez-vous de ce recueil!
Sophie Herbouillier ne manquera pas de nous parler de son œuvre en général et de son travail d'écrivain en particulier.
Un après-midi placé sous le signe de la plume et de l'imaginaire!




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