La bête

La Bête hurle dans les profondeurs de mon âme,

De morsures en déchirures elle rogne mes viscères.

Un goût de sang nauséabond abreuve ma gorge, 

Une odeur putride enveloppe peu à peu l’air.

Alors je prie,

Alors je vis.

J’explose,

J’expulse !

J’accouche d’un jet impur

 L’immonde de mes nuits noires,

La torpeur qui me laisse hagard,

La Bête insomniaque de mes démons refoulés.

Alors je prie,

Alors je vis,

Alors j’oublie.

 

 

 

 

poésie ombre Robert blée

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