Goussainville
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Festival Populaire de Poésie nue 13 05 17
- Par poesieflanante
- Le 03/07/2017
- Dans Mes participations aux rencontres d'auteur
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Mesdames, Messieurs
En tout premier lieu je tiens à remercier nos amis organisateurs, dont Camille de Archanlegis qui m’a aimablement convié à ce festival ainsi que la ville de Coussainville qui est partie prenante de ce moment culturel important.
Pour commencer, je citerai quelques phrases écrites sur le site internet :
FESTIVAL POPULAIRE DE POÉSIE NUE
« La poésie est nue lorsqu'elle est vraie, vécue en direct et captée sur le vif. Elle est nue lorsqu'elle exprime la souffrance des prisonniers et des suppliciés, elle est nue quand elle crie la colère contre les injustices que représentent les privilèges de classe, de race et les préjugés. Elle est nue lorsqu'elle exalte l'amour, le chant de la terre, du végétal, de l'animal, de la joie de vivre, de l'amitié et de l'amour partagés. »
http://placedesartistes.org/wakka.php?wiki=Fppn19
Discours de l'organisateur
Camille de Archangelis
L'invité d'honneur Jean-Louis-Riguet
Prise de parole en qualité de figure de proue
J’écris comme le poète nantais, Yves Cosson, dans la « Prose pour les errants », qui dit :
« J’écris pour les sans-abri, les ombres mendiantes, les parias, les décharnés, les oubliés, les amputés, les apostrophés, les assoiffés, les sans-terre, les aimants, les amants, pour tous ceux qui ne possèdent presque rien, qu’une richesse, celle du cœur qu’on entrevoit cachée au fond de leurs yeux, de leur âme. »
Écrire n’est que la continuité d’une marche solitaire qui me permet d’entendre par ci et par là, derrière des portes trop souvent closes, derrière des murs toujours trop hauts, des voix, des cris, des hurlements, des agonies, des silences.
Que faire… être un spectateur volontaire ou un acteur décisionnaire ?
Enfin... J’écris ce que mon regard voit et ce que j’en analyse. J’écris ce que mon cœur dicte et ce que j’en comprends. Peut-être à tort mais pas sans indifférence.
J’écris aussi pour le compte de l’association Aurore Étoilée domiciliée en Loire Atlantique à Châteaubriant, ville qui a vu naître le poète Yves Cosson, et non loin, de la commune de Louisfer où René-Guy Cadou officia comme instituteur durant plusieurs années.
Cette association œuvre grâce à divers actions littéraires et artistiques en faveur des enfants dits : différents. Nous mettons en avant la problématique de la souffrance parentale face au handicap cérébral, mental, moteur et cognitif.
J’aimerais maintenant vous lire quelques textes qui à mon sens souligneront les propos énoncés.
En premier lieu je débuterai par un extrait de mon troisième recueil : À l’ombre de mon tilleul vert, en cours de validation aux Editions : Chloé des Lys en Belgique.
Le monde actuel m’interroge, m’interpelle, me désole.