peinture

  • Ma nouvelle jeunesse

    Sous la voûte émeraude
    L’or grave les ombres au sol
    Et les papillons s’envolent.

    Comme il est bon de pédaler
    Sur les traces de cette voie ferrée
    En direction de Ploërmel.

    Les blés dorent dans le souffle de l’air,
    Et les fougères semblent vouloir gratter le ciel
    Pour chatouiller délicatement le coton blanc
    Des nuages qui s’effilochent lentement
    En saluant mes pensées qui déjà s’en vont au-delàs
    Des frontières de mon pays,
    Là, où j’ai reconstruit ma vie.

    Aidé par la mousse qui rejoint le passé,
    Loin, loin derrière d’où je me sens porté ;
    Je vais flirter avec les abeilles,
    Dialoguer avec les hirondelles
    M’allonger sur les luzernes,
    Et qui sait, m’endormir auprès d’elle ;
    Elle l’inconnue que j’imagine à moitié nue
    Sur un tapi de liserons, oreiller frais pour ingénues.

    Mais le chemin est sage,
    Il me parle.

    Alors j’écoute ;
    J’écoute les paroles des mages,
    J’entends la musique des druides,
    Celles des violes de troubadours sans âge,
    Et je voyage léger en suivant mes guides,
    Tous les oiseaux qui volent hauts,
    Tous les petits ponts des ruisseaux,
    Tous les lézards qui ont chaud,

    Et chante,
    Je chante en pédalant
    Mes simples ivresses,
    Ma nouvelle jeunesse.

     

  • Dérèglement Festif

    À l’ère où la glace fond, où le soleil enfle, où la couche d’ozone diminue, des poissons zélés font carnaval. Une façon à eux de prendre un peu de bon temps avant de futurs cataclysmes, dont on ressent déjà les prémisses.

    Les océans avancent, les terres reculent, et nous, mouches sans ailes à deux pattes on court, on compulse, on se révulse, mais déjà, il est presque trop tard.

    Dérèglement Festif

    29133265 939528632880057 7689428998278873088 n

  • Irrévérence

    Dans les turpitudes du monde, celle de la glace qui fond à la chaleur de l'atmosphère qui se réchauffe, dans l'énergie qu'il nous faut pour avancer dans un paradis qui n'est pas, dans l'inhumanité qui embrasse de nombreux pays, j'essaie de d'apporter quelques touches de douceur. ...
    C’est certainement prétentieux, mais j’en ai besoin !

    Irrévérence

    Irreverence pour site

  • Vieillissement

    Vieillissement

    Vieillissement

     

    Aux grondements d’orage

    S’étiole ma peau,

    L’écorce de bois craque !

  • La Muse

    La muse de Delpfin Alard dessin au feutre de peinture noire sur une partition de l'op 27, duo pour deux violons

    P2150217

  • Complainte

    Encre et acrylique

    30x40

    " Si la non-violence est la loi de l'humanité, l'avenir appartient aux femmes."

                                                                                                               Gandhi

    Hommage aux femmes et à leurs combats.

    Complainte

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  • Ce matin

    Ma pièce est jaune
    Le soleil lèche les vitres
    Les violons pleurent

    Le temps des écharpes
    Voile lentement nos matins
    Présage des frimas

    Transition douce
    L'instant laiteux d’un rayon
    Porte mes songes

    Ils rêvent dans le vent
    L’assise d’un monde sans tourments
    Ils voyagent sans heurt

    De chemins sombres
    Au cœur de vos états d’âme
    Ils errent à jamais

     

  • Artothèque Châteaubriant 01 07 17

    Sans titre2

     

    CHALEUR ENIVRANTE

     

    Dans une recherche de création, ces photographies non retouchées ont été réalisées à partir d’un mélange de grenadine et d’huile végétale.

     Je parle bien de création, puisque j’avais l’idée de m’approcher le plus possible de la réalité d’un environnement, qui parle à tout un chacun.

     Quoi de mieux qu’un lever ou un coucher de soleil pour pénétrer dans un monde où l’imaginaire se télescope sur des couleurs chaudes pour rebondir sur le froid de certaines teintes ?

     Après de multiples essais de mélanges hasardeux, celui de la grenadine et de l’huile trouvait écho à ce que je voulais approcher.

     Mais il manquait l’éclairage !

     Il ne devait pas être violent afin de ne pas saturer les couleurs puis aussi afin d’éviter, autant que faire se peut l’effet de « cramer », ennemi du photographe, que je ne suis pas.

     Mon choix s’est porté sur la flamme d’une bougie placée en arrière plan d’un verre blanc contenant la mixture.

     L’œil mais surtout l’objectif de mon petit appareil à fait le reste !

     Cette présentation est aussi pour moi une façon d’exprimer la poésie que je ne couche pas toujours en versification.

     Cette présentation est aussi pour moi une façon d’exprimer la poésie que je ne couche pas toujours en versification.

     

    PHOTAGRAPHIES DE FORMAT 30x40

    PAPIER MAT

    APPAREIL PHOTOGRAPHIQUE : OLYMPUS  D-715

    RESOLUTION :14 MEGAPIXEL

     

    1 1

    2 1

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    4 1

    5 2

    L'ensemble de l'exposition c'est tenue au marcher couvert de Châteaubriant 44110

    Photographies de l'après-midi accueil public

    et verissage

     

    Dsc 0174

    Dsc 0176

     

    4

    3

    1

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    10

     

     

  • Môle

    Acrylique

    Format A3

    Môle

    Dans eaux tropicales , comme de grosses poussières d'étoile, nagent des poisson-lunes  

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  • Fragilité

    Monotype Acrylique

    Format A3

    Fragilité

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  • Égarement

    Acrylique

    Format A3

    Égarement

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  • Te souviens-tu ?

    Te souviens-tu ?

    J’ai déposé au fond de mon sac le peu d’amour qu'il me reste. Un livre et un morceau de tissu, petit bout de soie, que tes mains couvertes de neige m’avaient offerte. Je me souviens de la frilosité de cette rencontre, de la timidité qui transpirait à tes lèvres en ce matin chargé d’émotions. De tes mots qui ne voulaient pas mourir au cœur de l’hiver et que tu retenais jalousement pour ne pas te perdre. Il me semble aujourd’hui que c’était hier. Je pense parfois à tes yeux profonds dans lesquels je me suis noyé, lorsqu’ils se sont plantés dans les miens. Aujourd’hui, je les ai enveloppés dans la chaleur douce de mes souvenirs, qui peu à peu filent sans que je puisse les retenir.

     

    Te souviens-tu ?

     

    De notre marche silencieuse au bord du quai, plongeoir arrogant qui pousse les marins sur des passerelles pour des départs lointains. De nos pas, qui à l’unisson avançaient lentement vers une destinée inconnue, au-delà des doutes qui s’enfuyaient, aidés par l’escalier de pierre dont les marches nous conduisaient vers le ciel laiteux, qu’on a rejoint au matin. De La musique des vagues venant se briser sur les pics pourfendeurs, mince défense d’un rempart luisant des éclaboussures de gerbes de cristal, qui se fracassaient à nos pieds trempés. Du vent, de sa caresse piquante qui nous griffait, qui teintait nos joues d’un rouge sang, presque brun, comme la braise agonisante d’un feu ; d’une flamme qui couvait en nous, et malgré l’insistance des bourrasques, elle n’arrivait pas à s'éteindre. De ce moment lumineux, rehaussés par un soleil blafard, qui reste là, au chaud, au cœur de mes sentiments, comme une auréole blanche, presque transparente ?

     

    Te souviens-tu ?

     

    De ce livre aux couvertures encore tièdes de tes mains, et dont les pages que nous avions couvertes de mots, de déliés, de phrases, de vie, devenues soudainement orphelines, devenues simple ouvrage abandonné ?

     

    Ces pages se sont tournées trop vite. Le souffle de la jeunesse les a bousculé, peu à peu, lorsque tes joues, comme les miennes, se sont creusées. Les rides, comme des sillons profonds, s'y sont installées au point de former des tranchées, premiers vestiges d’une guerre perdue. Puis tes cheveux sont devenus fils argentés, et lentement ils se sont teintés d’un blanc bleuté. Ils ont fini par tomber, alors comme des automates fous ont les ramassaient à pelle, comme on le fait avec les feuilles mortes qui ne croient plus à la belle saison.

     

    Te souviens-tu ?

  • Masque

    Acrylique, papier

    30x40

    Masque

    Lorque le masque tombe,

    Pleurent les yeux d'hommes

    Face aux sourires des femmes.

    P3010195

     

     

  • Barcasses dormeuses

    Acrylique

    30x40

    Barcasses dormeuses

    Lorsque chantent les copains, les mouettes s'envolent.

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