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  • Opéra Spatial

    Une composition de plusieurs images prévues pour une exposition sur le thème de la lumière.

     Toutes ces images sont réalisées à partir de clichés pris au travers d'un tube d’un mètre de long pour un diamètre de 5 cm ce qui à donné de la distance aux objets placés sous une lumière bleue. Le reste n'est que montage des éléments pour créer un environnement qui n'existe pas mais qui parle à tout un chacun.

     Titre de l'ensemble : OPÉRA SPATIAL

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    Mystique : Cliché d'une pelure d'ail mise en scène.

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    Surprise Cosmique

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    Évasion

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    Rock'n roll

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  • Pensée

    La main ne sert pas qu’aux caresses du corps car elle cajole aussi l’âme de ceux qu’elle aime 

  • Pensée

    Il y a des ombres, des absences, des ressentis qui dansent des rondes silencieuses. Seul notre esprit orchestre leurs scénographies 

  • Pensée

    Les silences sont souvent des cris refoulés qu’osent les hommes tourmentés.

  • Pensée

    Pic à glace
    Axe transversale
    Et nous… mouches sans aile

  • M’man

    M’man

     

    Je ne suis pas beau M’man !

    Je ne suis pas beau ni en dedans, ni en dehors. Je suis transparent m’man !

    Les tourments ont marqué ma peau de leurs griffes acérées. Ils ont creusé des rides profondes pour dessiner des marques d’andins, non stabilisés, à la surface de mes mains esseulées.

    Alors comme elles, depuis, je glisse peu à peu au fond de mes poches, que mes yeux soutiennent.

    Mal à vie, souvent je survis, pour ne pas sombrer dans l’oubli. Dans ces moments de transe je vois mon dedans. J'aperçois mon âme cabossée qu’un couvercle déformé ne peut fermer. Il en déborde tant de choses qui n’ont pu y entrer. Tant d’arêtes franches, tranchantes comme des silex de granit dépoli me poussent au bord du monde.

    Je ne suis pas beau ni en dedans, ni en dehors. Je suis transparent m’man !

    Pourtant m’man je suis devenu grand !

    Je n’ai jamais su regarder par le dessous, car je voulais voir de haut. Du haut des tours des barres de HLM, où petit je voyais se poser les hirondelles en couple. Mais chaque fois un nuage les bousculait et trop souvent, je les ai vues tomber au pied des murs non achevés. Trop souvent, Je les ai vues agoniser dans les terrains vagues où tu n’aimais pas me savoir aller.

    Mais j’y rôde toujours !

    La zone, la rue, je les ai connues m’man !

    J’ai tant croisé de trottoirs trempés de la fonte des neiges grisâtres, de réverbères aux lumières froides, de portes verrouillées, humides des peurs d’un lendemain sans chemin.

    Alors… mes bottes que je ne porte plus, shootent encore dans les poubelles vides.

    M’man t’es partie trop vite !

    Tu sais ; je ne sais pas grand-chose de la vie, car tu ne m’as presque rien laissé. Juste l’espoir de devenir un homme, forgé des valeurs que tu lui as transmises. Si peu, pense-t-on ! J’en ai fait mon tout.

    Mais je ne suis pas beau m’man !

    Je ne suis pas beau ni en dedans, ni en dehors. Je suis transparent m’man !

    Caché, enfermé, j’écris, je délire, je soupire, je vis, j’oublie !

    J’oublie les toits des HLM, les hirondelles en couples, les aigles aux ailes brûlées qui dorment dans la chaleur de mon cœur dont le couvercle ne peut emprisonner.

    M’man…  Je n’ai pas choisi d’être ni beau en dedans, ni en dehors.

    Je n’ai pas choisi d’être transparent m’man, Mais je suis devenu grand avec la sagesse d’un enfant.