Créer un site internet

le 01 juillet 17 Présentation Yves cosson - Jean-Claude Lamatabois

Le 01/07/2017 de 17:00 à 19:00

Ajouter au calendrier

Non par galvaudage, mais par affinité et respect je m’autoriserai à tutoyer la mémoire de ces deux hommes.

 

Yves disait :

14595740 1129898390392462 1142062907456827060 n 1

 

"Le poète est un marchand de plaisirs qui ne coûtent rien. Il suffit d’avoir la patience d’écouter."

 

Comme des pâtisseries craquantes sous la dent, les poèmes se savourent. Ils vous mettent l’eau de la vie à la bouche. Ils disent la tendresse du cœur, la fantaisie des rêveries, la beauté du monde, la douceur des regards d’enfants, le charme du sourire des femmes.

 

Marchand de plaisirs,

Marchand d’oublis,

Donneur de joie,

Le colporteur des merveilles passe …

Et au plaisir !

 

Oui, au plaisir d’être vos enfants, Messieurs les poètes !

 

Au plaisir de savourer l’une de vos pâtisseries craquantes aux pieds des marches du passage de la Pommeraye ou plus exotiquement au pied du phare de la plage de Villes-Martin à Saint-Nazaire.  Là, où les transhumances des navires dessinent des chapelets d’acier, au loin, à l’horizon.

Chapelet… comme un collier de perles sur lesquelles sont gravés, écrits par amour, un par un, les poèmes adressés à une femme, aux dames, à une cité, une ville : Châteaubriant, Gaby, Nantes.

____________________________

 

Jean-Claude s’était éveillé à la vie le 5 août 1943 à Gradignan, en Gironde, dans une famille ouvrière. C’était un esprit curieux, un boulimique d’activités qui voulait comprendre la vie.

14581399 1129898133725821 3591772237201699558 n

A l’école, il notait au hasard, sur des cahiers qu’il appelait de « veille » ou d’insomnies, ses états d’âmes, poésies, aphorismes et chroniques… Ces cahiers perdus ou enlevés par la mer nous auraient parlé des pays, des gens et des guerres qui marquaient les voyages de son époque.

Son premier grand désir c’était de devenir chef d’orchestre et aux études s’ajouta, avec sa grand-mère, la pratique du piano et les errances dans le Paris des artistes qu’elle fréquentait… Avec elle, il découvrit les nocturnes de Chopin qu’il affectionnait et la bouleversante méditation de Thaïs de Massenet… L’esprit en voyage, il rêvait de jouer de la musique en pleine forêt amazonienne.

Son second désir c’était d’étudier la vie des indiens Jivaros, pour les défendre contre les multinationales qui incendient sans scrupule le poumon de la planète et, pour le réaliser, il apprit des éléments d’ethnologie en faculté ou à Paris, au muséum national d’histoire naturelle.

Faute de moyens financiers il ne fut ni chef d’orchestre ni chef explorateur mais sortit de l’école d’hydrographie avec le brevet d’officier mécanicien de la marine marchande et il embarqua d’abord au long cours.

Marin, il fit son service militaire dans la Royale et fut envoyé en Polynésie où il participa aux essais nucléaires aériens comme chef mécanicien à bord du LCT 9098. C’est ainsi que, le 2 juillet 1966, il a été contaminé de manière irrémédiable par le premier tir atmosphérique, nom de code « Aldébaran », et qu’il a connu les blessures terribles de la plus folle des machines de guerre inventées par les hommes.

 

Navigation a l estime

 

bBlibliothèque des Olivettes 02 rue des Olivettes, 44000 Nantes 44110 France

Nantes Blée Poésie

Ajouter un commentaire